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La presse en parle

"Nicolas Moro était de passage à St Etienne-les-Orgues. Si vous n'étiez pas dans le public le 16 septembre, n'hésitez pas, lors de sa future prestation dans la région, à aller assister à son concert. Seul en scène, ou accompagné si l'espace le permet, il assure avec des textes très bien écrits et amusants. Il révère l'esprit critique! Excellent guitariste, il joue toutes sortes de musiques qui accompagnent ses chansons. Qu'elles soient d'amour ou d'humour, elles sont souvent mordantes. Il harangue le public, le fait participer et n'oublie pas de le faire passer pour...ce qu'il n'est pas et le provoque. Il utilise l'aphorisme, par goût et l'explique, l'applique ! Voulez-vous un exemple? : "un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche". Pendant une heure trente, Nicolas s'amuse et avec lui, la salle où il fait des incartades. Ce soir, il a fait profiter les spectateurs/acteurs en demandant à Martine Scozzesi et Riton Palanque (que nous connaissons tous) de monter sur scène. Complices, ils sont tous les trois, amoureux des beaux textes. Une soirée où personne ne s'ennuie et les rappels sont de la gourmandise ! Et ils étaient nombreux les gourmands " A.B pour NPI magazine-Provence. édition du 22/09/2023

Usine Aillot rime avec Nicolas Moro au flegme très existant:

"Ce type vaut le détour avec son tour de chant. Loin des vautours du top 50 de la variété française où le fric respire bien davantage que l’honnêteté musicale, Nicolas Moro fait figure de dernier des mohicans.

Par chance, il a fait une halte à l’Usine Aillot à Montceau-les-Mines pour un concert en plein air devant un public qui sans en connaître beaucoup sur lui, a découvert un artiste qui n’obéit à aucun maître-chanteur. « Je vais chanter pendant une heure des chansons que vous ne connaissez pas » lance-t-il. Nicolas Moro est libre comme l’air, il se tient à l’écart de l’industrie musicale et chante ce qu’il veut, comme il veut, où il veut. Lui et sa guitare.

D’entrée, il donne le ton de la soirée, histoire de bien communiquer avec la galerie, qu’on ne se méprenne pas sur ses intentions. « Qu’est-ce qu’on est bien quand on est con ». Tout le monde acquiesce avec le sourire. C’est dans la poche.

Nicolas Moro sublime le mot et le verbe avec un parler qui ressemble à celui de Jean-Pierre Daroussin. C’est toujours censé car il a dépassé l’âge de dire de bêtises. « Ici, j’ai découvert le camion du film 1000 Dollars au Soleil avec Lino Ventura. Le cinéma, ça intéresse les jeunes donc il y aura des jeunes au concert. Mais alors, qu’est-ce que je vais chanter aux jeunes ? »

Ces jeunes qui ont connu l’île aux enfants avec Casimir, « c’était plutôt quasi… mort » plaisante-t-il avec sérieux.

D’une chanson, Nicolas Moro en fait toujours bon usage. Tout est dit avec conviction et sans contradiction ni modération. « Malgré son âge, il reste un vieux beau qui triche sur le kilométrage ». Il chante aussi à l’économie des chansons molles avec trois accords, trois couplets, sans refrain et sans se presser. « On reste si peu de temps sur terre alors je ralentis le pas ». C’est aussi vrai que, « quand on est mou, la vie est dure ».

Ce qui est authentique, c’est que cette soirée à l’Usine Aillot au bon air chaud caniculaire, a été enchanteur. Le public se souviendra du passage de Nicolas Moro. Ne dit-il pas que « chez les chanteurs, le plus important, c’est la postérité. Vous êtes reconnu une fois mort. Alors je vais chanter une chanson à titre posthume de mon vivant ». On était là."

Jean Bernard 21/08/2023 in l'Informateur de Bourgogne

En ce samedi soir du mois d’août, Nicolas Moro  est venu se poser sur la scène extérieure de l’usine Aillot pour un concert original et très personnel devant de nombreux spectateurs.

Nicolas Moro,  auteur-compositeur interprète, donne rapidement le ton de la soirée : l’humour, le second degré et la décontraction seront de mise pour ce moment de partage. Il parle au public, raconte, se raconte, expose la genèse de ses chansons, ponctuée de bons mots, de références littéraires (Astérix en Hispanie, par exemple) ou quelques aphorismes d’Oscar Wilde. On ne ressort pas indemne de ce concert ! On réfléchit sur la destinée et le devenir de la planète et de ses habitants !

Ce grand jour du mois d’août 2023 restera sans doute marquée d’une mèche blanche dans la mémoire des spectateurs que Nicolas Moro embarque de sourires en émotions, entre légèreté et profondeur des textes, humour et bonne humeur teintée d’ironie comme l’indiquent certains de ses titres : « Qu’est-ce qu’on est bien », « Mollo », « le destin des affreux », « tu picoles », « Pas de postérité pour les honnêtes gens », « Montmorillon Swing », Sensuela, …

Sous prétexte d’humour, il ne faudrait pas passer sous silence les grandes qualités musicales de l’artiste. S’accompagnant à la guitare et à l’harmonica, il joue tous les styles, accordant ses textes au rythme et genre qui convient le mieux : boogie, valse, tango, blues, …

Un artiste regorgeant de fraîcheur et plutôt bienvenu en cette soirée de canicule annoncée ! Montceau-News.com 2023

Quelques jours avant ce concert, NosEnchanteurs avait publié un article sur Moro aussi élogieux qu’inédit de notre amie Anne Lefebvre. Ce qui nous dispenserait en temps normal de revenir sur cet artiste. Mais comment ignorer celui qui, avec Camerlynck et Cousineau, a fait si forte impression au Festiv’en Marche, presque tornade ?

L’ancien membre et auteur-compositeur du groupe Opa Tsupa vole de ses propres ailes depuis à peine huit ans et s’est constitué une discographie déjà intéressante. Mais son blaze reste encore assez confidentiel dans le milieu de la chanson. Il le sera désormais un peu moins depuis ce concert non exceptionnel, simplement magnifique, presque parfait.

La formule est celle de son dernier album, un « en public » duo guitare-voix/violon avec ce remarquable musicien et duettiste qu’est Mathias Guerry. La formule est rodée, terriblement efficace. Les chansons y tirent à vue, à la manière d’une mitrailleuse : ça balance à tout va. Belles munitions du reste, calibrées humour et décontraction, bien foutues pour ne pas dire savoureuses, de celles qu’on adopte sur l’instant. Avec des propos que seul notre sens du pardon peut tolérer, comme ces « affreux [qui] prennent une épouse infâme / Le plus laid des laiderons qui soit / Plus un affreux est laid et plus laide est sa femme » : Moro doit être comme Brel, beau et con à la fois.

Bavard en plus, notre Moro, qui aime introduire, je n’ose dire lubrifier, ses p’tites chansons de considérations, parfois d’explications, de bons mots et d’aphorismes, même de flatteuses citations à la Oscar Wilde. Quand bien même le sujet qui suit est léger, futile même : c’est à chaque fois histoire ou portrait traités avec la distance et l’humour nécessaire, les dessineux de Fluide Glacial ne font souvent pas autrement.

Notre presque folk-singer, parfois bluesman, ragtimer, presque rocker, inconnu pour la plupart du public l’heure d’avant, se taille un succès monstre, à la juste mesure de ce qu’il est et de ce qu’il chante.

Mais déjà j’empiète sur l’excellent papier d’Anne ma consœur Anne, qui me voit venir. Je vous recommande la lecture (c’est ici, ne vous en privez pas) aussi sûrement que les CD du chanteur, ceux qui (honte à vous) ne figurent pas encore dans votre discothèque. Vite, on répare cette faute ! Michel Kemper 2023

Festiv En Marche, 28 mai 2023, le soir.

D'abord la classe puis la récréation

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"Puis c'est le trublion Nicolas Moro qui investit l'espace : l'heure de la récré sonne. Mais qu'on ne s'y trompe pas ! Sous ses airs cabot, il profite de la tribune pour interpeler sur les travers de notre société avec un sens de l'humour et de l'autodérision bien affirmés. Les textes sont peaufinés, la voix chaude. Le public adhère, joue le jeu, permet à l'artiste de saisir les balles au bond et de relancer l'échange. Tout est judicieusement travaillé et emballé de mélodies jazz ou folk, en duo avec Mathias Guerry, excellent violoniste. Recette imparable !" Dominique Kovacs 2023

" J’ai aimé cet humour à la Desproges, j’ai pensé beaucoup aussi à l’ami Ricet Barrier. Utiliser l’Humour pour dire des choses essentielles. Je trouve le travail de Nicolas et de son violoniste excellent musicalement cette compétence musicale permet à la forme humoristique une efficacité redoutable au service des messages parfois cruels et dramatiques que les artistes veulent transmettre. Une gestion très intelligente et sensible. Bravo. À propos d’intelligence je voudrais féliciter celle de la programmation Après les émotions provoquées par les textes des premiers spectacles, l’Humour caustique est bien venu ce Dimanche. Merci Eric Laurent et Bravo à l’équipe qui nous accueille et accompagne. Christian Camerlynck 2023

Nicolas Moro, chanteur intemporel.   Anne Lefebvre. pour "NosEnchanteurs" 21/05/2023

Il était temps.

Les saisons ont passé depuis ces concerts de Nicolas Moro en septembre, mais est-ce un problème en fait ? Il est intemporel et, ne serait-ce son actualité, avec un album en cours de fabrication qui me pousse à en parler et à revenir sur ces concerts superbes, j’avoue que je me serais bien contentée de flemmarder avec les précédents albums, magnifiques (chroniqués ici en 2021 pour Mollo et en 2022 pour En public) tout en me remémorant ses concerts avec plaisir, des images et du son encore plein la tête. Mais voilà, on ne peut garder très longtemps pour soi ce genre de sensation sans vouloir la partager et en faire profiter les autres. 

Vous connaissez Nicolas Moro ? Si ce n’est pas le cas, il est franchement temps. Il n’est certes pas connu du grand public mais, sachez-le tout de suite, vous serez vous aussi séduits, je le parierais. Ses chansons sont un bonheur d’écriture, c’est un musicien fantastique, il explore avec une facilité apparente le rock’n roll, le blues, le jazz, le country ou le ragtime… qui semblent n’avoir aucun secret pour lui ! 

Quant à la scène, il y prend toute sa dimension, celle de l’interprétation qu’il maîtrise là encore avec une décontraction déconcertante. Ces soirs-là, personne ou presque le connaissait, son répertoire et lui-même étaient une découverte pour le public, mais chaque spectateur était conquis en repartant et en redemandait. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’est pas dans la démonstration. Seul en scène pour ces concerts, il l’occupe sans ostentation mais pleinement, son jeu de musicien convainc instantanément, sa guitare est un vrai orchestre sous ses doigts, sa belle voix nous charme, ses chansons nous embarquent et, cerise sur le gâteau, il est très drôle ! Un poil d’humour noir, beaucoup de second degré, un zeste de moquerie et une belle expressivité qui nous capte dès le début, sans nous lâcher…

S’égrènent sur scène quelques chansons des albums précédents, toujours appréciées -on ne se lasse pas de Nicolas Moro- quand arrivent les nouvelles qui sont de belles surprises, Beaucoup d’effet, Le monde tourne encore, Pas de postérité pour les honnêtes gens, Le melon… Comme pour toutes les autres chansons, chacune a son univers et son rythme, les sujets sont variés et surprenants, l’humour y est souvent présent mais pas que, le point commun étant qu’elles sont absolument toutes réjouissantes !

Hors de question de s’endormir ici sur sa chaise, que ce soit pendant ou entre les chansons, on est vite attrapé par le rire, l’émotion, la belle voix chaude, le jeu musical et la présence du chanteur sur scène. Pas un de ces rôles appris par cœur ou maniéré qui mettent le public à distance. Non, une vraie présence, une vraie personne.

Résultat ? Des étoiles dans les yeux, des sourires ravis, un public enchanté, séduit, ravi, qui n’avait que deux mots à la bouche en sortant, « Merci ! » à lui qui avait traversé le pays d’Ouest en Est pour venir dans ce village nous offrir ses chansons… et « Revenez ! » tellement le plaisir en avait été grand. On a de la chance, il revient.

« Avec sa gouaille et sa voix de crooner à la Guy Marchand, Nicolas Moro nous balade d’un rock vintage des années 60 façon Chaussettes Noires ou Eddie Cochran (Twist à mourir) à une java des faubourgs (Je fais des affaires). Beaucoup d’humour et d’ironie dans ses compositions, mais jamais de prétention ni de condescendance. Cet adorateur du blues du Delta nous propose un joyeux mélange composé de musique western ou country avec stetson et winchester et d’ambiances Nouvelle-Orléans. Cela n’empêche pas parfois de légères touches plus intérieures, voire mélancoliques (Une ombre, Encore un peu). Mais ces petits accès de blues distillés avec parcimonie et joliment interprétés ne parviennent pas à nuire à la cohérence de l’ensemble. » Hexagone / Philippe Kapp 2019

"C’est étonnant comme une simple guitare peut créer une telle fête. Il faut croire qu’elle est en bonnes mains.Ne vous fiez pas à son style de chanteur pour feux de camp ou pour soirées entre copains. Cette apparente décontraction n’est là que pour mieux vous étonner lorsque vous écoutez ses chansons. Le verbe est précis, vif, direct, avec une touche de poésie. Il puise ses chansons dans des tranches de vies qui sentent le vécu. L’anti-héros de BD qui s’y exprime est-il compatible avec le chanteur exigeant et talentueux qui les met en scène ? Oui, sans doute, puisque ça marche… » NosEnchanteurs / Michel Kemper 2018

"Nicolas Moro est un musicien hors pair, depuis longtemps plongé dans le rock, le blues, le jazz, voire la country. Les mélodies sont au cordeau, la guitare égrène des notes tout simplement addictives… et oups, on se surprendrait presque à en négliger les paroles ! Bien heureusement, elles ne se noient pas sous la musique, la voix y est bien présente et, Entre deux moments de plaisir, on a largement le temps de savourer un bel humour en demi-teinte « Au bout d’un blanc, au bout d’un blanc très long / Je te réponds : « Mais oui c’est vrai, là dis donc » qui est à notre grande joie un des signes de fabrique du chanteur…

Cela donne-t-il une idée des talents du parolier exigeant qu’est Nicolas Moro ? Absolument pas, tout est tellement fluide qu’on en oublierait le travail. Ce serait dommage ; il faut donc le lire, il faut donc s’asseoir. Alors, après vous être déhanché comme un fou, reposez-vous (faut y aller Mollo, on vous l’a dit) en lisant le livret des paroles…" Anne Lefebvre 2022

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