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Dernière date de représentation : 04 août 2022

Stompin' Joe,

le bluesman qui rend les gens heureux !

"Popularisation du Blues, répertoire musical adapté, interprétation fidèle à l'esprit du Blues, technicité sans faille et un humour naturellement bien à propos. Stompin'Joe distille un Blues festif: en 3 sets, le gaillard vous mène de l'écoute à la danse. Le bougre connaît parfaitement bien ses références américaines et sait comment les transmettre. Après son passage, si vous ne vibrez pas au son du Blues, c'est qu'un réfrigérateur vous habite ! "

Jacques GASSER (Réalisateur du film: "LA MEMOIRE DU BLUES")

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" Nicolas Moreau, alias Stompin' Joe, propose du blues instrumental sur lequel il joue, très bien, de presque tout, guitares, mandoline, banjo, harmonica, percussions, accompagné à l'occasion par des instruments à vent ou à cordes, dont la contrebasse de Stéphane Barral ou le frottoir de Cajoune Girard. Le disque résultant est revigorant, poétique, dansant, comme un baume blues, jazz et ragtime, sur nos oreilles fatiguées des agressions de la vie quotidienne."  Christophe Mourot. Soul Bag Mag

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Chers amis, je souhaitais vous parler un peu du personnage extraordinaire que j'ai eu la chance de rencontrer la semaine dernière.

Jacques Morgantini habite à Gan dans une petite bourgade près de Pau. Âgé aujourd'hui de 93 ans il est passionné par le blues et la musique noire américaine depuis sa jeunesse. A une époque où les bluesmen noirs américains sont encore totalement inconnus en Europe et pour la plupart d'entre eux, encore ignorés aux USA, Jacques Morgantini organise leur venue en France. C'est ainsi qu'en 1951 Big Bill Broonzy fait un séjour chez lui à Pau et se produit sur les scènes locales. Les années suivantes et aussi incroyable que cela puisse paraître , c'est Muddy Waters, Sister Rosetta Tharpe, John Lee Hooker , Johnny Shines , Memphis Slim, T Bone Walker qu'il va recevoir chez lui. Les géants du Blues se succèdent dans son petit salon, il les enregistre au coin de la cheminée avec un magnétophone à bande et collecte leurs témoignages, apportant ainsi à la culture blues une somme considérable d'informations. Grâce à lui certains musiciens américains comme Magic Slim qu'il sera le premier à enregistrer, vont être découverts dans leur propre pays et débuter ainsi une carrière internationale. Cette année, Jacques Morgantini recevra un Blues music Award à Memphis pour l'ensemble de son travail. Il est d'une drôlerie, d'une érudition et d'une gentillesse incroyables et je suis encore sidéré d'une telle rencontre. Je vous conseille vivement l'achat de l'excellent documentaire qui lui est consacré : " Mémoire de Blues" réalisé par Jacques Gasser (à gauche sur la photo) et disponible sur internet. Un teaser ici : https://youtu.be/mbww25ltYMg– avec Jacques Gasser.

"Sous ses hardes de bluesman, le guitariste Nicolas Moreau enchaîne les concerts : près de 80 dates, l'an dernier, pour Stompin'Joe, son avatar d'homme-orchestre. Et l'année 2017 est du même tonneau. Rien que cette semaine, on pourra entendre le one-man-band à deux reprises, dans la Vienne : ce soir, au Bibliosik organisé en préambule du festival Mélusik, et vendredi, au festival Availles Blues.

Avec sept invités

La plupart du temps, il est seul sur scène ou seulement accompagné de son ex-complice d'Opa Tsupa, Mickaël Talbot. Mais pour son nouvel album, qui sort ce mois-ci, Stompin'Joe s'est entouré d'une foule d'invités. Sur le morceau « From Memphis to New Orleans », par exemple, on retrouve ainsi Cajoune Girard au washboard, Marc Antony au trombone, Guy Bodet à la trompette, Thomas Couvrat à la clarinette et Michel Delage au soubassophone. Sur « Going your own way », Nicolas Moreau est accompagné du contrebassiste Stéphane Barral et du violoniste Igor Tellier. « Ce sont des compositions blues ou mélangeant blues et swing, voire blues et country, explique le guitariste poitevin. C'est une ambiance très roots, avec beaucoup de guitares, évidemment, mais je voulais aussi des cuivres, un violon ou une contrebasse pour créer des ambiances différentes de ce que je fais en concert. » Les treize morceaux instrumentaux sont des compositions originales et ont été enregistrés, sur deux ans, dans le studio de Richard Puaud, à Montamisé. « Un disque d'homme-orchestre seul n'est pas forcément intéressant car il manque toujours l'aspect visuel : le côté pieuvre si spectaculaire, poursuit Nicolas Moreau. Là, c'est pensé pour être écouté plutôt que vu. L'enregistrement en studio, sur plusieurs pistes, m'a permis aussi de mêler des instruments que je ne peux pas jouer en même temps. » Comme sur « Born in the Delta », duo de guitare acoustique et de dobro slide, ou « Mandolin Rag », qui superpose mandoline et guitare."

©Laurent Favreuille 06/06/2017 La Nouvelle République

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