« Plein les poches » raconte l’histoire de la ruée vers l’or de 1848. Ce sera la dernière chanson du prochain album
- Nicolas Moro

- 5 sept.
- 1 min de lecture
Les enregistrements commenceront à l’automne.
Les dates de concerts sont sur : nicolasmoro.com
(Prise de son et image : Thomas Chapuzot)
Plein les poches
Cette histoire commence alors
Qu'un employé de John Sutter
En janvier découvre de l'or
Près de l'American River
Il suffisait prétendait-on
C'était même écrit dans la presse
De gratter avec un bâton
Pour que le métal apparaisse
On répand vite la nouvelle
Et tous les hommes du comté
Se précipitent avec des pelles
Des seaux, des tamis, des batées
(Refrain)
Tes rêves et tes reins sont brisés
Mais tu mais tu continues de creuser
Ceux qui s’en mettent plein les poches
Ce sont ceux qui vendent les pioches
Tous ceux qui dans les alentours
Rêvent de lendemains meilleurs
Décident d'aller à leur tour
Grossir les rangs des orpailleurs
Ils viennent de Californie
Et des pays avoisinants
Puis de tous les États-Unis
Bientôt de tous les continents
Lorsque les marins débarquaient
Ils abandonnaient leurs bateaux
Comme des nuées de criquets
Ils rejoignaient Sacramento
(Refrain)
Le filon très vite épuisé
La ruée devint un enfer
On vit le plus fort imposer
Sa loi à coups de revolver
Ce sont les gros propriétaires
Et les grandes exploitations
Qui prirent possession des terres
Et des petites concessions
Dépossédés, sans avenir
Découragés et désunis
Les derniers chercheurs d’or finirent
Salariés de la compagnie
(Paroles & musique : Nicolas Moro)



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