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« Nicolas Moro, voilà un auteur-compositeur interprète que je ne connaissais pas ; il faut dire que les médias ne se bousculent pas au portillon pour parler de lui. C’est tout de même dommage car voilà des chansons de grande qualité qui pourraient toucher un public bien plus large. En fait je connaissais sans le savoir Nicolas Moro car il fit partie pendant des années d’Opa Tsupa, groupe donnant dans les manoucheries dont j’avais chroniqué un excellent disque.

Ceci explique les grandes qualités du sieur Moro, multi instrumentiste talentueux (guitares bien sûr, mais aussi banjo, harmonica, lap steel, dobro, mandoline…), un plus énorme par rapport à ses collègues chanteurs qui souvent s’accompagnent à la guitare en allant rarement au-delà de 3 ou 4 accords. Nicolas Moro aime toutes les musiques, pourvu qu’elles soient bonnes ; dans ses disques (3 au compteur) il passe en revue les esthétiques qu’il affectionne, choisissant avec gout et à propos, l’instrumentation qui convient le mieux à telle ou telle chanson. (Par exemple sur le CD »L’amour est un oiseau volage », » le convive » avec piano jazz new Orléans, » Louise », qui nous prouve dans la lignée d’un Patrick Verbeke, et avec de belles parties de gratte, que le blues en français est possible, « Dans la peau », façon vieux jazz années 30 avec voix « trafiquée » et section de cuivres, « Twist à mourir », un tube en puissance avec un beau solo de guitare électrique, « Le dernier rang », blues à la Hot Tuna, avec guitare hawaïenne, trompette et sifflet –encore un vrai tube-…Les musicos assurent et chaque titre laisse la place pour un petit chorus.

Nicolas Moro a une grande qualité d’écriture sous discrète influence brassensienne ; ses textes très travaillés sont traversés par un humour léger omniprésent, notre homme jouant constamment avec la langue (cf « Le destin des affreux « ou « Montmorillon swing «. Si son inspiration est diverse et variée, il manifeste une certaine affection pour le thème de l’amoureux qui n’a pas d’bol.

Voilà de la chanson qui a de la classe, de la fraicheur et de la drôlerie (cf « Je fais des affaires », que Dimey aurait aimée. Je ne connais guère d’équivalent dans la chanson actuelle mais le terme « chanson » est réducteur en ce qui concerne Nicolas Moro, véritable artiste, à découvrir absolument.»

Francis Couvreux. NOVEMBRE 2022

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Nouvel album en écoute sur toutes les plateformes
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Nicolas MORO : Le Destin des Affreux (Clip)
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Nicolas MORO : Le Destin des Affreux (Clip)

Réalisation : Armelle Dousset Nicolas Moro : Le Destin des affreux (Paroles et musique et scénario Nicolas Moro) Contrebasse : Sébastien Girard Chant, guitares, mandolines, glockenspiel etc... Nicolas Moro Enregistrement : Richard Puaud 2017 Mastering : Jean Pierre Plisson https://m.facebook.com/Nicolas-Moro-394686070703559/ Le destin des affreux. Les affreux ne sont pas beaux à voir Ah vraiment que les affreux sont laids ! Ils font peur aux passants et souillent les miroirs De leur abominable reflet Les affreux maudissent la nature Qui les fit d'aussi laide façon Que le sort est cruel et que la vie est dure Quand on est aussi laid qu'ils le sont Quel destin désastreux Que le destin des affreux Les affreux ne font pas de conquête A la fin du bal ils rentrent seuls Lorsqu'ils sourient pour plaire ils deviennent en fait Plus vilains que lorsqu'ils font la gueule Les affreux font pourtant des efforts Ils s'épilent et ils se font la raie Au milieu, mais les affreux sont plus laids encore Bien coiffés, propres et rasés de près Quel destin désastreux Que le destin des affreux Les affreux prennent une épouse infâme Le plus laid des laiderons qui soit Plus un affreux est laid et plus laide est sa femme Les affreux n'ont pas vraiment le choix Les affreux pauvres irresponsables Font un jour eux aussi des enfants Qui deviennent à leur tour ,c'était inévitable Aussi laids que le sont leurs parents Quel destin désastreux Que le destin des affreux
Nicolas MORO : Le Montmorillon swing. (Clip)
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Nicolas MORO : Le Montmorillon swing. (Clip)

Nicolas Moro : Le Montmorillon swing. Réalisation : Grenouilles productions Scénario : Nicolas Moro Enregistré par Richard Puaud en 2016. Nicolas Moro : Chant, guitares,harmonica. Contrebasse : Stéphane Barral Batterie : Gaël Pététin Chœurs : Cajoune Girard , Mickael Talbot, Patrick Ingueneau, Nicolas Moro. https://m.facebook.com/Nicolas-Moro-394686070703559/ Un grand merci à la population montmorillonaise et à tous les gens présents lors du tournage de la dernière scène. Un très grand merci à Guy Tartaud, Nanou Tabuteau, les Rocking Boys et Bob de Châteauroux ainsi qu'à José Luis Munoz et à l'association : " Route 86" Le Montmorillon swing (Paroles & musique : N. Moro ) J'ai invité Adélaïde à la maison Je lui ai proposé de venir s'assoir au salon Elle m'a demandé de lui servir un brandy Comme je sentais que c'était plutôt bien parti J'ai enfilé la bandoulière de ma Gibson J'ai joué Eddie Cochran ,Buddy Holly , Roy Orbison Puis j'ai reposé l'instrument dans son étui C'est à ce moment là qu' Adélaïde a dit : T'as pas la voix d'Otis Redding T'as pas le son de Led Zeppeling Mais non , mais non , mais non T'as le Montmorillon swing T'as pas le déhanché du king T'as pas la dégaine de James Ding Mais non , mais non , mais non T'as le Montmorillon swing Chez tante Yvonne pour le repas du réveillon L'ambiance était si bonne qu'après les paupiettes au saumon J'ai ressorti mon instrument de son étui J'ai chanté Mystery train et Tutti Frutti J'ai enfilé la bandoulière de ma Gibson J'ai joué Johnny Be Good entre la dinde et les marrons C'est à ce moment là que tante Yvonne a dit: "Arrête un peu , tu vas nous couper l'appétit " T'as pas l'accent de Jane Birking T'as pas la dinde de thanksgiving Mais non , mais non, mais non T'as le Montmorillon swing T'as pas l'allure d'Bobby Ewing Ni son standing, ni son brushing Mais non , mais non, mais non T'as le Montmorillon swing Si t'es pas né à Nashville, Denver ou Boston Si t'as jamais foutu les pieds à Dallas , Austin ou Houston Si ton bled à toi c'est Montmorillon city Tu peux laisser ton instrument dans son étui Tu peux ranger ta bandoulière et ta Gibson Tu peux remballer tes santiags', tes rouflaquettes et ton Stetson C'est pas la peine de chanter Memphis Tennessee Si tu parles anglais avec l'accent du Berry T'as pas le Reelin' and rocking T'as pas le Sweet little sixting Mais non , mais non, mais non T'as le Montmorillon swing T'as pas la classe de Dean Marting T'as pas la tronche de Bruce Springsting Mais non , mais non, mais non T'as le Montmorillon swing
NICOLAS MORO & SANSEVERINO : Du mal à se taire (Paroles de Bernard Dimey) Clip.
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NICOLAS MORO & SANSEVERINO : Du mal à se taire (Paroles de Bernard Dimey) Clip.

Du mal à se taire (Paroles : Bernard Dimey/ Musique : Nicolas Moro) Nicolas Moro : Chant, guitares et banjo Sanseverino : chant Richard Puaud : contrebasse Jérôme Bellicaud : Batterie Enregistré et mixé par Richard Puaud Mastering : Géry Courty Réalisation : Tristan Guerlotté pour Grenouilles Productions Scénario : Nicolas Moro Merci à Sanseverino et au Musée d'art populaire de Migné-Auxance Quand on n’a rien à dire Quand on n’a rien à dire et du mal à se taire, On peut toujours aller gueuler dans un bistrot, Parler de son voisin qui n’a pas fait la guerre, Parler de Boumedienne et de Fidel Castro, Parler parler parler… pour que l’air se déplace, Pour montrer qu’on sait vivre et qu’on a des façons, Parler de son ulcère ou bien des saints de glace, Pour fair’ croire aux copains qu’on n’est pas le plus con. Quand on n’a rien à dire on parle de sa femme Qui ne vaut pas tripette et qui n’a plus vingt ans, Qui sait pas cuisiner, qui n’aime que le drame, Qui découche à tout va, qu’a sûrement des amants. On parle du Bon Dieu, on parle de la France Ou du Vittel-cassis qui vaut pas çui d’avant, On pense rien du tout on dit pas tout c’ qu’on pense. Quand on n’a rien à dire on peut parler longtemps. Quand on n’a rien à dire on parle du Mexique De l’Amérique du Nord où tous les gens sont fous, Du Pape et du tiercé, des anti-alcooliques, Du cancer des fumeurs et des machines à sous, Des soldats des curés, d’la musiqu’ militaire, De la soupe à l’oignon, de l’îl’ de la Cité. Quand on n’a rien à dire et du mal à se taire On arrive au sommet de l’imbécilité (Paroles: Bernard Dimey)
Nicolas MORO : Entre deux moments de plaisir (Clip)
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Nicolas MORO : Entre deux moments de plaisir (Clip)

Nicolas Moro : Chant, guitare et scie musicale Éric Sansiquet : Contrebasse Alban Mourgues : Batterie Enregistré et mixé par Richard Puaud Mastering : Studio Buxson Réalisation : Armelle Dousset Paroles, musique et scénario : Nicolas Moro Production : Sans provision Merci à la commune de Saulgé (86) Entre deux moments de plaisir Tu ne dis rien, tu ne dis rien du tout Tu fixes la pendule en attendant qu’il en sorte un coucou Je ne dis rien, je ne dis rien non plus Et je feuillette un magazine que j’ai déjà lu Au bout d’un bon, au bout d’un bon moment Tu me fais remarquer qu’aujourd’hui la pluie tombe abondamment Au bout d’un blanc, au bout d’un blanc très long Je te réponds : « Mais oui c’est vrai, oh la la dis donc » Qu’est-ce qu’on pourrait bien se dire Entre deux moments de plaisir ? Qu’est-ce qu’on pourrait bien se faire Entre deux parties de jambes en l'air ? Tu ne dis rien, par dépit je mastique Nonchalamment un chewing-gum devant ton horloge helvétique Je ne dis rien, j’ai l’impression du coup Que tu m’as invité pour attirer ton coucou Tu veux m’ habit’, tu veux m’habituer A ce silence embarrassant, ce terrible ennui à tuer Je ne dis rien, je pense à m’en aller Pourquoi rester ici moi qui voudrais tant filer ? Qu’est-ce qu’on pourrait bien se dire Entre deux moments de plaisir ? Qu’est-ce qu’on pourrait bien se faire Entre deux parties de jambes en l'air ? Tu ne dis rien d’interessant Mais qui ne dit mot consent Tu ne dis rien mais tu y songes Me trompe-je ? Me trompe-je ? Tu ne dis rien, tu ne dis rien du tout Tu fixes la pendule en attendant qu’il en sorte un coucou Je ne dis rien, quelle idée saugrenue Je me demande bien pourquoi je suis revenu.
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